La Sibiriline, inventée et brevetée à Roscoff, est la nouvelle molécule synthétique à la base du projet SeaBeLife.
Une innovation qui repose sur la découverte de familles de molécules capables d’inhiber la mort cellulaire, permettant ainsi de restaurer la viabilité cellulaire et tissulaire.
« Découvert depuis quelques années, ce mécanisme de mort cellulaire programmée se déclenche suite à un stress, une pathologie et peut toucher de nombreux organes. Nous développons une nouvelle approche thérapeutique à partir de 3 familles de molécules capables de déprogrammer cette mort cellulaire induite dans certaines pathologies comme les maladies hépatiques, les maladies neurodégénératives ou encore les maladies inflammatoires », explique Claire Delehouzé, ingénieure de recherche et future directrice technique de SeaBeLife Biotech.
SeaBeLife tient son nom du choix qu’a fait l’équipe de travailler avant tout avec des molécules issues de la mer.
« Si aujourd’hui, les tests sont réalisés sur des molécules modèles synthétiques, nous appliquerons nos recherches à des molécules naturelles marines », note Stéphane Bach, Ingénieur de Recherche CNRS en chémobiologie au sein de la Station biologique de Roscoff.
Avec 3 brevets à son actif, SeaBe-Life Biotech est aujourd’hui en pleine phase de création.
« Les premiers tests chez l’homme pour traiter les hépatites fulminantes pourraient avoir lieu en 2021 après les protocoles obligatoires de tests réglementaires et les premières levées de fonds pour les financer», explique Morgane Rousselot, docteur en biochimie et future dirigeante de la start-up.